« Wata. »
Les guerriers aussi pleurent. Les ninjas pleurent. Les hommes pleurent.
Ici, l'homme masqué pleurent du sang. Pleure-t-il la haine ? Pleure-t-il l'amour ? Pleure-t-il ses compagnons de combat ?
J'ai voulu jouer sur des lignes fortes, qui attirent l'oeil du spectateur sur le visage. Ces lignes peuvent laisser penser à un mouvement, à un élan, comme si le visage pouvait sortir de la toile. J'ai aussi voulu utiliser beaucoup de couleurs différentes, pour agresser l'oeil, loin d'une peinture aseptisée et pâle. Les couleurs sont fortes, tranchantes, et l'or rend ces larmes ensanglantées presque sacrées.